48_J'irai au bout de mes rêves...

Après un week-end de pâques passé dans un super camping de Te Anau (avec sauna, bain nordique, et chasse aux œufs), nous repartons vers le nord de l’île, car une surprise nous attend…

Ici, on ne trouve pas des œufs, des poules ou des lapins de Pâques… mais des kiwis ! 😊

Pause pique-nique en bord de lac : c’est quand même une sacrée liberté de voyager avec « Vanzilla ». On prend donc notre temps et on profite du soleil, de la vue. Nous allons ainsi faire la connaissance ( rapide) d’un couple de retraités néo-zélandais qui parlent parfaitement le français : la sœur de la dame vit en France depuis plus de 40 ans… On commençait justement à se dire que nous n’avions pas beaucoup échangé avec les locaux : notre mode de vie itinérant nous prive un peu de ce contact (qu’on recherche pourtant dans notre voyage), et on trouve ça un peu dommage.

Sur la route, nous ferons un premier arrêt aux environs de Queenstown pour profiter des premières couleurs de l’automne (et oui, ici on est dans l’hémisphère Sud… les saisons sont inversées : alors que le printemps arrive en France, ici, c’est l’automne qui commence à s’installer), et découvrir une activité à sensation… le saut à l’élastique !

Mais nous nous sommes contentés de regarder, aucun de nous n’est assez courageux (fou ?) pour tenter l’expérience !

Nous poursuivons notre route jusqu’à notre camping, à Fairlie.

Nous ne sommes pas partis très tôt (chasse aux œufs oblige), notre repas de midi a un peu traîné et nous avons fait une longue pause à Queenstown : il commence donc à faire nuit, et nous ne pourrons pas admirer les lacs Tasman et Tekapo. Nous arrivons au camping vers 19 heures et il fait déjà nuit. En discutant avec les propriétaires, nous apprenons qu’il y a une association de trains à vapeur pas très loin (environ 1 heure de route tout de même… mais quand on aime, on ne compte pas !), et que miraculeusement, le train circulera demain (il ne tourne que quelques jours dans l’année !). En plus, on récupère des coupons, mais on ne sait pas trop à quoi ça nous donne droit … peut-être une réduction ?

Le programme du lendemain est donc bouclé : départ vers 8H30 pour prendre notre petit déjeuner au lac Tekapo : ça nous fait revenir sur nos pas, mais il paraît que ça vaut le coup (on confirme : c’est vraiment très beau. On regrette de ne pas avoir plus de temps pour faire une randonnée dans le coin).

Puis nous nous dirigerons vers Pleasant Point pour aller voir le train à vapeur. Au final, nos coupons nous permettent d’accéder gratuitement au trajet en train à vapeur et au musée tenu par l’association. Ce détour n’était absolument pas prévu, c’était une belle surprise : merci encore au propriétaire du camping ! 😊

Nous reprenons la route, et arriverons à notre destination finale vers 19H30. Il est tard, et nous avons roulé de nombreuses heures : ce soir, on s’offre donc un restaurant. Ce sera donc pizzas ! Nous sommes les seuls clients, alors que cette pizzeria est l’une des meilleures de la ville. Nous apprendrons plus tard, qu’ici, les horaires ne sont pas les mêmes qu’en France… Une journée de travail commence à 7H et se termine entre 17 et 18H. Le repas se prend donc vers 18H30 : c’est donc normal que nous soyons seuls au restaurant après 20h !

On ne traîne pas car le lendemain, je vais réaliser un de mes rêves, et on va devoir se lever tôt ! 😊

Mais quel est donc ce fameux rêve ? Sûrement le même que de nombreux enfants : nager avec les dauphins ! Et ici, c’est possible, mais une seule compagnie le propose, et aucune garantie que les dauphins « jouent le jeu » : s’ils ne sont pas au rdv ou ne sont pas d’humeur curieuse et joueuse : tant pis ! Les dauphins ne sont pas contraints ni nourris par la société qui organise le tour : ils sont libres de venir nous voir, ou pas.

Après avoir enfilé nos combinaisons (l’eau est froide en cette saison), nous voici donc partis dans le bateau. Très rapidement nous apercevons des dizaines de dauphins Hector (ce sont les plus petits dauphins au monde) : rien que ça, c’est magique ! Nous plongeons pour la première fois, mais ce groupe n’est pas d’humeur sociable ce matin, et nous ressortons vite.

Nous repartons pour trouver un autre groupe : j’ai la chance que 2 dauphins s’approchent et nagent avec moi. C’est incroyable, il y a un véritable échange. Encore une fois le groupe de dauphins repart rapidement : nous ressortons donc pour tenter notre chance ailleurs. Les enfants sont très déçus, ils n’ont pas eu ma chance, et même si on les a préparés à cette éventualité, c’est quand même très frustrant pour eux. Mais ils sont tous les 2 d’accord sur le principe : le dauphin est un animal sauvage, et c’est lui qui décide ! (Exactement comme le quetzal au Guatemala : nous n’avons pas eu la chance d’en voir, ce sera pour une prochaine fois !)

Troisième essai, après presque 20 minutes de bateau : le capitaine essaie de trouver un groupe plus sociable et joueur. Et on commence à se dire que c’est mal parti pour nous.

Mais ça y est : la magie opère ! Il y a une trentaine de dauphins, et ils sont très curieux et joueurs. Nous avons l’immense chance de nager avec eux. Nous sommes une dizaine dans l’eau, et tout le monde est dans le même état ! Pour attirer le dauphin, il y a une technique très simple, qui consiste à chanter très fort dans son tuba… et ça marche !!! Francis Lalanne, si tu passes par-là, sache que tu as des cétacés fans de toi en Nouvelle-Zélande !!! 😊

Après 15 minutes, il faut déjà remonter : l’un des principes de la compagnie, c’est de ne pas déranger les dauphins. Mais le groupe reste autour du bateau : c’est un peu comme s’ils nous demandaient de revenir. Nous aurons donc l’incroyable chance de plonger une dernière fois !

Au final nous aurons vu des centaines de dauphins et eu le privilège de nager avec une trentaine d’entre eux. Mon rêve s’est réalisé, et j’ai du mal à redescendre sur terre !

Nous pique-niquons face à la mer, et passerons le reste de la journée à admirer les fabuleux paysages de Kaikoura. Nous avions vu cette ville sous la pluie à notre arrivée sur l’île Sud, nous avons bien fait d’insister et de revenir sous le soleil ; ça n’a rien à voir !

Nous avons réussi à avancer notre trajet en ferry pour revenir sur l’île du Nord ( sur laquelle nous avons passé très peu de temps, à regret ) : demain nous prendrons donc la route pour Picton. Mais avant, pause pique-nique dans un food-truck de langoustes! :)