36_Caliente… Iguazu et son climat tropical

Avant notre arrivée en Argentine, nous avions beaucoup entendu parler des chutes d’Iguaçu, à la frontière entre l’Argentine et le Brésil, et non loin du Paraguay. Nous avions donc prévu d’y aller dès le début de notre séjour, mais la météo et des pluies diluviennes nous ont obligé à reporter cette visite.

Iguaçu étant loin de Buenos Aires, nous avons donc profité de notre voyage dans le Nord Est de l’Argentine pour faire un premier arrêt à San Ignacio (sur les conseils d’un collègue).

Après 1 nuit de bus, nous voici donc arrivés à Posadas, où nous devons récupérer notre voiture de location, négociée sur Whatsapp auprès d’une agence locale. On ne traîne pas : en route pour San Ignacio, où se trouvent des ruines de missions jésuites, et surtout où aura lieu le soir même un carnaval typiquement argentin.

Une heure de route plus tard, nous arrivons à notre hôtel (lui aussi négocié et réservé par Whatsapp). La gérante nous dit qu’il y a un son et lumière le soir, dans les ruines, et que nous pouvons visiter vers 18h, enchainer avec le son et lumière et nous rendre ensuite au carnaval.

Il fait bien trop chaud pour envisager une visite en début d’après-midi, et tout le monde a besoin de sommeil. Après une bonne sieste, on se dirige vers les ruines… qui viennent de fermer ! Il va falloir attendre 1h30 pour le spectacle du soir, mais le nombre d’entrées est limité, et des spectateurs commencent déjà à arriver. Nous nous installons donc au restaurant juste en face, et profitons de la fraicheur du début de soirée devant nos pizzas (il fait encore 30 degrés…) en surveillant la file qui commence à se former devant l’entrée des ruines : ça serait dommage de louper la visite deux fois dans la même journée!

Grâce à cette visite, nous en apprenons un peu plus sur les missions : des jésuites espagnols sont venus en Amérique du Sud pour évangéliser les peuples indiens Guaranis. Beaucoup de Guaranis se sont placés volontairement sous l’autorité des jésuites, en échange de leur protection : des bandes armées de colons portugais venus du Brésil les attaquaient régulièrement pour les réduire en esclavage.

Le son et lumière nous a donné envie de voir le site de jour : nous reviendrons donc le lendemain, juste avant notre départ pour Puerto Iguaçu.

Il fait maintenant nuit noire, nous nous dirigeons donc vers le centre de San Ignacio, pour assister au Carnaval. Nous verrons défiler des danseuses (et quelques danseurs) avec des magnifiques tenues en plumes, mais aussi des chars tirés par des tracteurs avec des groupes de musique et des percussions. Ici, toute la musique est « live ». C’est exactement cela qu’on imaginait quand on pensait aux carnavals brésiliens.

Le lendemain matin, passage rapide aux ruines, avant de nous diriger vers les fameuses chutes.

Nous arrivons vers 14h à notre logement : juste le temps de déposer nos bagages et de fixer un rdv à un couple de français qui va nous donner 2 tickets pour visiter les chutes côté argentin (Dans les parcs nationaux argentins, quand on achète les billets, on peut les réutiliser le lendemain et on ne paie que la moitié d’une entrée) et on file côté brésilien pour découvrir les chutes d’eau.

Nous passons donc les postes frontières Argentin et Brésilien, et nous pouvons enfin découvrir les cascades ! De ce côté, nous sommes assez loin, mais on a une vision d’ensemble des chutes. C’est vraiment impressionnant ! Il y a plus de 250 cascades, sur environ 3 kilomètres. La plus haute, la Garganta Del Diablo, mesure 80 mètres de haut.

Les paysages sont sublimes : en plus des chutes, nous sommes en pleine jungle tropicale ! Nous sommes arrivés en fin de journée, mais nous avons tout de même eu très chaud !

Dans la soirée, nous récupérons nos 2 sésames pour la visite du lendemain. Encore un énorme merci à Lucile et Benjamin, nous avons passé une très bonne soirée !

Nous partons visiter le côté argentin des chutes en fin de matinée. Cette fois-ci, nous sommes au plus près des cascades, et nous pouvons nous rendre compte de la force et de la quantité d’eau.

C’est incroyable, et tellement beau.

Nous avons encore beaucoup souffert de la chaleur. Il fait plus de 36 degrés, mais c’est surtout une chaleur humide à laquelle nous ne sommes pas habitués, et qui rend chaque effort encore un plus dur. Bravo aux loulous pour les 10 kms dans ces conditions !