31_En route pour l'Argentine!

Il est temps de quitter le Guatemala pour rejoindre notre prochaine destination : l'Argentine.

Lever aux aurores (4h du matin...ça pique!) car notre 1er vol est à 7h... Au final il décollera avec 1h de retard : un peu de stress car notre correspondance au Costa Rica est très courte. En courant, nous parvenons quand même à prendre notre avion : tout juste le temps de s'attacher et on décolle !

Nous allons faire une très belle rencontre sur ce vol (mais on vous en reparlera plus tard, car nos chemins vont se recroiser...). Après des heures de vol, atterrissage à Buenos Aires à 0h30 ( avec 3 heures de décalage horaire) : un taxi nous attend pour nous amener directement à notre appartement.

Après une journée de repos bien méritée (la journée de voyage a été longue), nous prenons nos repères dans ce nouveau pays. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ici, c'est différent :) .

• 1ère étape: retirer de l'argent (on va vous passer tous les détails, mais ici, il y a 2 taux de change: l'officiel avec lequel 1€ = 200 pesos et le "Blue" avec lequel 1€ = 390 pesos. Mais pour bénéficier du Blue, il faut avoir des euros et les échanger, ou transférer de l'argent de nos comptes français à la western union et le récupérer dans des agences en ville. Le calcul est vite fait : on va passer par la western union!). On fait donc toutes les démarches, mais au moment de retirer notre argent, il faut fournir une photocopie du passeport : nous voici donc en quête d'1 papeterie qui propose ce service... Arrivés là-bas : il faut payer, mais nous n'avons pas de pesos! La vendeuse accepte gentiment qu'on aille récupérer notre argent et qu'on revienne la payer ensuite. Bref, tout prend du temps!

Et ici, il faut avoir de la place dans son porte-monnaie! :)

2nde étape : prendre les transports en commun. Mais pour ça, il faut une carte de transport ( qui sert pour le bus, le métro et les trains nationaux) : la SUBE. Impossible d'acheter cette carte dans la station de métro à côté de chez nous, il est juste possible de la recharger. Pas de carte non plus dans les kiosques à journaux, ni dans la prochaine station. C'est pas grave se dit-on, on va prendre le bus... Mais impossible sans la carte. Je suis un peu dépitée, et le chauffeur a dû avoir pitié : il me donne sa carte SUBE (encore un énorme merci à lui, car on apprendra plus tard, que c'est un peu le parcours du combattant pour l'obtenir. Même pour les Argentins c'est compliqué : il faut fournir ses papiers d'identité et remplir des formulaires).

• 3ème étape : faire les courses. Rien de compliqué? Et bien... si! Nous utilisons une de nos cartes bancaires (pour des raisons de frais de banque et de plafonnement: nous avons plusieurs cartes bancaires, dont une au nom de la maman de G.), et là, juste après avoir payé on nous demande un passeport (qui n'est donc pas au même nom que la carte bancaire...). Impossible d'accepter ce paiement, il faut donc annuler la transaction et recommencer avec une autre carte.

Toujours rien d'insurmontable, mais ça complique un peu le quotidien...

Nous sommes enfin prêts à visiter Buenos Aires! Nous avons trouvé beaucoup de ressemblances avec Paris, mais aussi New York. Il est déjà temps de repartir, mais nous reviendrons bientôt...